Rayon Superstitions, croyances populaires
Sorcellerie et emprise démoniaque à Metz et au Pays messin, XIIe-XVIIIe siècles

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 500 pages
Poids : 860 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782296013971

Sorcellerie et emprise démoniaque à Metz et au Pays messin, XIIe-XVIIIe siècles


Paru le
Broché 500 pages

Quatrième de couverture

Sorcellerie et emprise démoniaque à Metz et au Pays messin (XIIe-XVIIIe siècles)

Exclus de la société des « gens de bien », de malveillantes rumeurs leur valant mauvaise renommée, nombreux furent celles et ceux qui montèrent au bûcher en réparation de dégâts liés aux caprices du temps ou de morts d'hommes, victimes de fièvres endémiques ou de maladies incurables. Ignorance, superstition et perfidie leur avaient valu l'accusation d'en être les auteurs.

Pour avoir pansé des souffreteux, certains guérisseurs subirent le même sort, non sans avoir, auparavant, demandé pardon pour la faute qu'ils avaient commise, celle d'avoir remis en santé leurs semblables. Certes, à l'évidence, leur pratique ne pouvait qu'être tenue pour démoniaque.

Au temps des guerres de religion, d'autres « mal famés », s'appliquant à la défense de leur confession, s'intégrèrent au sein de groupuscules d'autodéfense. Mal leur en prit.

Victimes expiatoires pour la plupart, toutes et tous, unis en une destinée commune, se virent coiffés de l'infamante mitre des sorciers.

Aussi, au fil des siècles, les procédures en sorcellerie apparaîtront-elles comme l'expédient le mieux assuré pour se débarrasser d'un parent, d'un voisin, d'un concurrent, jalousés et haïs à plus d'un titre. Nul besoin d'avoir recours à la dague ou à l'arquebuse, l'exécuteur de la haute justice y pourvoira. Moyennant quelques témoignages pour le moins douteux, sinon faux, la condamnation à périr par le feu prend valeur de meurtre prémédité. Non seulement l'exécution se déroule en toute légalité, mais encore par procuration, le bourreau y prêtant la main. En la sorte, ces poursuites ne sont rien de moins qu'une réponse apportée au problème de la violence.

Installée à Metz le 26 août 1633, deux mois après l'abjuration de Galilée condamné par le tribunal de l'Inquisition, c'est à la cour de parlement qu'il reviendra d'y mettre un terme. Elle exigera et obtiendra, non sans peine, qu'il soit fait appel de sentences portant condamnations à des peines afflictives, sentences que trop légèrement rendues et exécutées à la hâte, par d'expéditives justices subalternes s'autorisant à juger souverainement.

Biographie

Docteur en médecine, préhistorien, titulaire d'un D.E.A. en Histoire, l'auteur a fait des services d'archives son nouveau champ d'investigations. Ainsi est-il parvenu à lever le voile sur un passé bien peu et mal connu de la cité qui l'a vu naître, il y aura, bientôt, huit décennies.

Avis des lecteurs

Du même auteur : André Brulé