Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 138 pages
Poids : 164 g
Dimensions : 14cm X 19cm
ISBN : 978-2-7073-4943-9
EAN : 9782707349439
Les libraires en parlent
Un huit-clos dans lequel la tension monte vite, des personnages mi-inquiétants mi-touchants...
Le texte ciselé de Vincent Almendros ne nous laisse pas de répit et il est impossible de lâcher le livre.
Brillant !!
Vincent Almendros excelle dans l'art des faux-semblants et des non-dits. Il le confirme une fois encore avec ce roman court et intense où la tension est permanente. Un huis-clos jouissif et déstabilisant.
Un week-end en famille, des rapports de désir et de violence, la levée d’un secret : autour de la mutation adolescente, Vincent Almendros nous livre un roman lapidaire orchestré en cinq temps, comme une tragédie devant laquelle on pressent à tout instant la catastrophe. Dans la chaleur de l’orage qui menace, l’auteur tisse un réseau de signes funestes, de la charogne d’oiseau à la pluie d’insectes, tout en jouant sur un mode mineur de l’omission, du flottement, de l’inadéquation, dans les relations humaines comme dans son écriture, pour prolonger le suspens. Coup de cœur !
Vincent Almendros signe un roman court mais traversé, de bout en bout par une tension sourde qui va crescendo. L'écriture y est minimaliste et tenue mais parvient à créer un sentiment troublant comme seule la belle littérature peut en porter.
C'est un véritable travail d'orfèvre que nous offre Vincent Almendros. Car chaque mot compte dans ce roman où la tension règne en maître, où l'ambiguïté et le malaise s'invitent sans crier gare. Quant à la menace, qui peut vraiment savoir d'où elle vient ?
Quatrième de couverture
Ma voix avait changé. Des poils duveteux dessinaient sous mon nez les prémices d'une moustache et de rebutants boutons me mangeaient le visage. Depuis le début de l'année, on se moquait de moi au collège Irène-Joliot-Curie.
Ma mère, elle, ne me supportait plus. Elle se méfiait, même, et m'avait à l'oeil après ce qui s'était passé dans le vestaire du gymnase. J'avais intérêt à bien me comporter durant le week-end chez mes grands-parents.
Pour être honnête, je la comprenais. Mes camarades et elle avaient raison. Avec l'arrivée de la puberté, j'étais en train de devenir un monstre.