Rayon Littérature française
Souvenirs de la planète Terre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 185 pages
Poids : 240 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-84590-384-5
EAN : 9782845903845

Souvenirs de la planète Terre


Collection(s) | Le rouge & le noir
Paru le
Broché 185 pages
préface de Nicolas Cavaillès

Quatrième de couverture

« Il se croyait effectivement un voyageur venu d'une planète ou de quelque univers inconnu et il tâchait de comprendre les êtres et les choses qu'il rencontrait. » Ainsi se présente le narrateur de cet inclassable roman : « Une chose lui semblait de plus en plus indiscutable : ces hommes n'étaient pas les maîtres de ces contrées. » Quelle est leur juste place sur la planète Terre ?

Commence alors une étonnante enquête auprès de ses différents habitants : plantes, animaux, choses, pierres... Tels Candide ou Alice, le narrateur ne cesse de s'étonner de ce qu'il voit et entend. Pourquoi avoir fait de ces êtres des ennemis ? Pourquoi l'homme en a-t-il si peur ? « Ceux qui exploitent l'homme avaient besoin de maintenir ces angoisses », comprend-il enfin. Message testamentaire d'un écologiste avant l'heure. Voronca n'avait plus en lui la force de lutter.

Biographie

Connu sous le nom d'Ilarie Voronca, Eduard Marcus (1903-1946) est né d'une famille juive roumaine à Brăila, sur les bords du Danube. Devenu dans son pays une figure centrale de l'avant-garde littéraire mais menacé par la montée de l'antisémitisme, il trouve refuge avec son épouse à Paris où il retrouve ses amis Tzara, Fondane, Sernet et Hérold. Le couple obtiendra la nationalité française en 1938. Ayant choisi de ne plus écrire qu'en français, il publie bientôt dans les principales revues littéraires. En juin 1940, il doit fuir à nouveau et rejoint la Résistance dans l'Aveyron. En octobre 1944, il regagne la capitale. Deux romans paraissent l'année suivante : Henrika et Souvenirs de la planète Terre. Il se donne la mort le 4 avril 1946.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Ilarie Voronca

Petit manuel du parfait bonheur

La confession d'une âme fausse

Arbres, 1942. Un peu d'ordre

Mais rien n'obscurcira la beauté de ce monde

Ulysse dans la cité

Contre-solitude : poèmes

Quarante ou cinquante personnes

La Poésie commune