Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 1320 pages
Poids : 1105 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-35873-058-7
EAN : 9782358730587
Spectateur des arts
écrits sur la peinture
1924-1969
Quatrième de couverture
Ce volume réunit pour la première fois l'ensemble des écrits sur l'art de Georges Limbour, dont les premiers textes sur la peinture datent de 1924, peu de temps après sa rencontre avec André Masson, dans le célèbre atelier de la rue Blomet. Mais c'est après la première exposition de son ami d'enfance Jean Dubuffet, en 1944, que le poète de Soleils bas, tout en continuant à publier récits et poèmes, va faire de la critique d'art son activité principale, arpentant inlassablement salons, galeries et ateliers parisiens jusqu'à sa mort en 1970. La réunion de ces quelque 350 textes, pour la plupart jamais réédités depuis leur parution dans les innombrables journaux et revues auxquels Limbour collabora, compose un panorama extraordinairement vivant de la vie artistique à Paris dans le quart de siècle qui a suivi la Libération, période qui voit les débuts en France de l'art abstrait, alors même que les grands artistes qui ont dominé la scène avant-guerre, et au contact desquels Limbour s'est formé - Picasso, Braque, Miró, Masson - poursuivent leur activité.
« Il va falloir transposer en mots le langage de la matière, bref, faire ce travail herculéen,
opérer ce miracle : donner la parole à un muet. »
Georges Limbour, « Les parts inégales », 1955
« Il ne jouait ni au critique ni à l'expert, il habitait les toiles dont il parlait, les rendait présentes,
donnait en un langage éloigné de celui des " professionnels " l'équivalent de leur plus ou
moins grand pouvoir de suggestion. »
Maurice Nadeau, Les Lettres nouvelles, mai 1971
« Le mal qui rongeait, à l'en croire, depuis
Baudelaire, le poète moderne, l'obsession de la
peinture, il semble que Limbour, loin de prétendre en guérir, ait choisi de s'y abandonner tout
entier et jusqu'à le porter à ses plus extrêmes
conséquences dans le champ de l'écriture, et
jusqu'en celui du roman, au risque même de
la littérature. »
Hubert Damisch, préface au livre de Martine Colin-Picon,
Georges Limbour, le songe autobiographique, 1994