Rayon Vie politique
Tchétchénie, le déshonneur russe

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 185 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 15cm X 24cm
EAN : 9782283019382

Tchétchénie, le déshonneur russe


Paru le
Broché 185 pages
préface André Glucksmann
traduit du russe par et annoté Galia Ackerman
Tout public

Quatrième de couverture

Depuis août 1999, Anna Politkovskaïa, grand reporter du bihebdomadaire Novaïa Gazetta, s'est rendue plus d'une quarantaine de fois en Tchétchénie pour couvrir la guerre, la seconde, qui frappe cette petite République. Pour elle, c'est l'avenir même de la Russie et ses chances d'accéder à une véritable démocratie qui sont en jeu.

Décrivant le calvaire de la population tchétchène, elle montre que la poursuite du conflit le rend de plus en plus incontrôlable. La violence absolue favorise la minorité tchétchène la plus extrême, au détriment de la majorité acquise aux idées occidentales, et déshumanise les combattants des deux camps. Les militaires russes pillent, violent et tuent en toute impunité, les combattants tchétchènes sombrent dans la délation et les règlements de compte, dévorés par le désir de vengeance d'un côté, et les exigences cyniques de la survie de l'autre, basculant parfois dans la criminalité pure et simple. Et finalement, ces pratiques finissent par gangrener moralement toute la société.

Pour Anna Politkovskaïa, qui n'épargne pas l'actuel président russe Vladimir Poutine, cette spirale infernale trouve son origine dans la tradition d'un pouvoir qui a besoin d'un ennemi - bouc émissaire -, pour lui faire porter le poids des malheurs - réels - des Russes, dans la difficile période du post-communisme.

Biographie

Anna Politkovskaïa, 43 ans, est aujourd'hui l'un des seuls journalistes russes à rendre compte de manière indépendante de ce qui se passe en Tchétchénie. À ce titre, elle a été plusieurs fois primée en Russie, et par le Pen Club International, en 2002. Elle a reçu au Danemark, en février 2003, le prix du lournalisme et de la Démocratie, décerné par l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Son seul parti est celui des victimes. En octobre dernier, au péril de sa vie, elle a accepté de servir de négociatrice lors de la récente prise d'otages dans un théâtre de Moscou, qui s'est terminée de manière dramatique.

Avis des lecteurs

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