Rayon Archéologie préhistorique
Technologie lithique : le châtelperronien de Roc-de-Combes (Lot) et de la Côte (Dordogne)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 298 pages
Poids : 898 g
Dimensions : 21cm X 30cm
EAN : 9782271053091

Technologie lithique

le châtelperronien de Roc-de-Combes (Lot) et de la Côte (Dordogne)


Collection(s) | Cahiers du quaternaire
Paru le
Broché 298 pages

Quatrième de couverture

En tant qu'industries charnières entre le Paéolithique moyen et supérieur, les industries lithiques du Périgordien ancien ou Châtel/perronien soulèvent de nombreuses questions. Si leurs caractères typologiques sont actuellement bien documentés, l'ouvrage de Jacques Pélegrin constitue la première étude technologique de cette industrie encore mal connue. L'étude s'appuie sur deux séries fiables (Roc de Combe, La Côte) quant à leur position stratigraphique, et dont le matériel, en bon état, est intégralement conservé. Des éléments nouveaux, fondamentaux, viennent ainsi enrichir le débat sur l'origine et la signification du Périgordien ancien.

Dans une première partie, l'ouvrage présente des principes méthodologiques sur la caractérisation technologique des industries préhistoriques. Une analyse des éléments psychologiques en jeu dans l'activité de taille des roches dures mène à la nécessaire distinction entre intentions et modalités de l'action technique, et montre que la chaîne opératoire s'appuie à chaque étape sur des images mentales ou concepts inscrits dans la tradition de ses auteurs. Après une présentation de l'état de la question châtelperronienne, au c£ur du débat sur la transition entre Paléolithique moyen et Paléolithique supérieur en Europe occidentale, la méthode est ensuite appliquée à deux des meilleures séries connues du Châtelperronien : la couche 8 de Roc-de-Combe (Lot, fouilles F. Bordes) et le niveau III de la Côte (Dordogne, fouilles de J.-P. Texier et J. Gaussen). Elle révèle entre autre un débitage laminaire original, dont l'intention première est l'obtention de petites lames particulières destinées à la fabrication de pointes de Châtelperron. Selon ce résultat, et après le rappel d'observations réalisées sur d'autres collections, il n'apparaît pas d'influence aurignacienne dans les grands caractères de l'industrie lithique châtelperronienne, comme si les premiers néandertaliens châtelperroniens et les premiers hommes modernes aurignaciens s'étaient plutôt évités. En revanche, la diffusion d'une innovation - un outil particulier armé d'une pointe ou couteau de Châtelperron - pourrait suffire à rendre compte de la genèse du phénomène châtelperronien à partir du Moustérien, pendant l'obscur interstade würmien.

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Du même auteur : Jacques Pelegrin