Rayon Grèce antique
Technologies, idéologies, pratiques, n° 15-1. Le travail et la pensée technique dans l'Antiquité classique : lecture et relecture d'une analyse de psychologie historique de Jean-Pierre Vernant

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 214 pages
Poids : 385 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782749202426

Le travail et la pensée technique dans l'Antiquité classique

lecture et relecture d'une analyse de psychologie historique de Jean-Pierre Vernant

Chez Erès

Série | Technologies, idéologies, pratiques
Paru le
Broché 214 pages

Quatrième de couverture

Les travaux de Jean - Pierre Vernant structurent ce recueil que la revue TIP consacre à la pensée technique dans l'Antiquité. Ils sont plus qu'une inspiration : un chemin par lui frayé, que nous empruntons scrupuleusement. Un chemin, c'est - à - dire une méthode : croiser les divers champs de connaissances pour restituer, non tant l'étrangeté du monde grec antique, que l'étrangeté du regard que l'homme grec ancien porte sur son monde. L'expression a été galvaudée, mais elle vaut ici : il faut restituer une intériorité, une vision du monde.

Dans ses études, Jean - Pierre Vernant est à la croisée ; ici, laissant parler successivement historiens, philologues et philosophes, c'est le lecteur qui occupe cette place : nous lui livrons un matériau pour relire Vernant. Relire ? Très précisément quatre études, publiées originellement entre 1952 et 1974, et maintes fois rééditées depuis : « Prométhée et la fonction technique », « Travail et nature dans la Grèce ancienne », « Aspects psychologiques du travail dans la Grèce ancienne » et « Remarques sur les formes et les limites de la pensée technique chez les Grecs ».

Nous laissons le lecteur parcourir à sa guise les chemins que nous avons dessinés : simples tracés, à prolonger ou à effacer. Car, pour le dire avec une image - une image platonicienne -, nous ne sommes que les anneaux suspendus à un aimant : « [S] En réalité, cette pierre [l'aimant] n'attire pas seulement les anneaux qui sont eux-même en fer, mais elle fait aussi passer en ces anneaux une force qui leur donne le pouvoir d'exercer à leur tour le même pouvoir que la pierre. En sorte qu'il se forme parfois une très longue chaîne, une chaîne d'anneaux de fer, suspendus les uns aux autres. Mais c'est de cette pierre, à laquelle ils sont suspendus, que dépend la force mise en tous ces anneaux » (Platon, Ion, 533d-e). Aimantés par les études fondamentales de J. - P Vernant, comme les anneaux que décrit Socrate, nous serons satisfaits si nous communiquons au lecteur cette aimantation première.

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