Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 382 pages
Poids : 406 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-07-290386-1
EAN : 9782072903861
Temps sauvages
Les libraires en parlent
Vargas-Llosa ne renie ici de la singularité qui a fait son œuvre. Sa hauteur de vue le change en peintre impressionniste d'une courte fresque historique et romanesque absolument remarquable.
Sans férocité, mais crûment et avec beaucoup de justesse, il trace une nébuleuse de personnages politiques sous influence étrangère : porte-flingues, espions, paramilitaires et hommes d'Etats plus ou moins scrupuleux, plus ou moins attachants. Au centre, "Miss Guatemala" cette femme insaisissable et fascinante qu'il a rencontré et qui lui inspiré ce récit.
Dans la lignée toute directe de La fête au bouc, portrait du sanguinaire Rafael Trujillo, Mario Vargas Llosa nous offre cette fois-ci une histoire du Guatemala d’après-guerre, dans un roman foisonnant de figures détestables.
De la prise du contrôle du pays par cette machine de guerre que fut la compagnie United Fruit pour toute l’Amérique centrale avec la bénédiction de la CIA, jusqu’au sacrifice des dirigeants sociaux-démocrates locaux sur l’autel de l’anticommunisme hystérique des années McCarthy, c’est une fresque grandiose de ces temps tragiques.
Fort d'une galerie de personnages historiques tous plus troubles les uns que les autres, Mario Vargas Llosa réussit un pari osé, celui de l’enquête romanesque, où personne n’est épargné.
Quatrième de couverture
Temps sauvages
Conçu comme une redoutable machine narrative, Temps sauvages nous raconte un épisode-clé de la guerre froide : le coup d'État militaire organisé par les États-Unis au Cuatemala en 1954, pour écarter du pouvoir le président légitime Jacobo Árbenz. Ce nouveau roman constitue également une sorte de coda à La fête au Bouc (Gallimard, 2002). Car derrière les faits tragiques qui se déroulent dans la petite République centroaméricaine, le lecteur ne manquera pas de découvrir l'influence de la CIA et de l'United Fruit, mais aussi du ténébreux dictateur de la République dominicaine, Trujillo, et de son homme de main : Johnny Abbes García.
Mario Vargas Llosa transforme cet événement en une vaste fresque épique où nous verrons se détacher un certain nombre de figures puissantes, comme John Peurifoy, l'ambassadeur de Washington, comme le colonel Carlos Castillo Armas, l'homme qui trahit son pays et son armée, ou comme la ravissante et dangereuse miss Guatemala, l'un des personnages féminins les plus riches, séducteurs et ambigus de l'oeuvre du grand romancier péruvien.