Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 141 pages
Poids : 234 g
Dimensions : 16cm X 21cm
ISBN : 978-2-37769-080-0
EAN : 9782377690800
Terres communes
vies et morts dans la rue
du web-doc au théâtre, une traversée documentaire
Quatrième de couverture
Terres communes
Vies et morts dans la rue du web-doc au théâtre, une traversée documentaire
Le regard porté sur ceux qui vivent et qui meurent dans l'espace public des grandes villes de France, a provoqué chez deux artistes, un vidéaste et une metteure en scène, le besoin d'explorer cette réalité et de mettre en lumière ces traces de vie à travers leurs médiums. Ce sera Terres communes le web-documentaire d'Emmanuel Vigier (2012) et Terre commune la création théâtrale d'Alix Denambride (2017).
Ce troisième acte est le récit de l'ensemble d'un parcours artistique depuis le regard et les images du web-documentaire d'Emmanuel Vigier jusqu'à l'espace public où se joue la fiction dramatique, écrite et interprétée par Alix Denambride dans sa version française.
L'introduction de Béatrice Picon-Vallin et l'entretien approfondi qu'elle conduit avec les deux auteurs offrent une compréhension et une analyse de « dix ans d'une traversée documentaire sur un sujet impossible ». Ensemble, ils nous font découvrir les différents aspects de ce travail au long cours. Ils révèlent les modalités de passage à la fiction et les rapports entretenus entre les artistes et leurs équipes, dans un lien solide avec des gens de la rue et ceux qui les accompagnent.
Les deux auteurs esquissent les portraits de Mireille, Michaël et Étienne, ces trois personnages qui existent dans la réalité et ont nourri la fiction. L'ouvrage se conclut par une entrevue avec le Collectif Les Morts de la Rue (C.M.D.R.), une structure dont l'une des priorités est de faire savoir que beaucoup de personnes qui vivent ou ont vécu à la rue en meurent, seuls. Ce livre a deux objectifs : contribuer à la découverte des écritures artistiques en espace public, et donner accès à des éléments de connaissance et de réflexion sur un aspect le plus souvent ignoré de notre société, ces « terres communes » qui prennent, avec les nouvelles crises que nous rencontrons, encore davantage de résonance.