Rayon Musées, galeries
Territoire de l'objet : faut-il fermer les musées ?

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 149 pages
Poids : 175 g
Dimensions : 14cm X 21cm
EAN : 9782914610223

Territoire de l'objet

faut-il fermer les musées ?


Collection(s) | Une pensée d'avance
Paru le
Broché 149 pages

Quatrième de couverture

Il se crée des millions de sortes ou formes nouvelles d'objets chaque année, sans parler de ceux qui sont «déjà là». Faut-il tout conserver? La crise des musées de sociétés révèle un problème de quantité: surabondance d'objets, difficulté de les ordonner, raisonner, classer, ranger, déposer. La crise des musées d'arts dits «premiers», autrefois exotiques, révèle un problème de qualification: le changement de leur statut, de l'art «sauvage», «nègre», «primitif», «tribal», «premier» vers l'art tout court. Ces crises signalent en tout cas la panique, dans notre civilisation, de la moindre disparition des choses. Que faire des objets? Que faut-il garder, que faut-il jeter? Pourquoi des musées? Comment faire un nouveau musée? Que faut-il y montrer? Comment imaginer ses nouvelles fonctions? Y a-t-il d'autres solutions que la solution muséale? sont les questions que l'on peut se poser avec l'apparition en ce début de siècle de grosses machineries muséales dans les principales villes de France et d'Europe.

Biographie

Patrick Prado, ethnologue au CNRS a d'abord été membre du Centre d'ethnologie française, associé au Musée national des Arts et traditions populaires à Paris, avant d'intégrer le laboratoire Genèse et transformation des mondes sociaux, associé à l'École des hautes études en sciences sociales. Les travaux de P. Prado concernent essentiellement la mobilité des hommes dans une anthropologie du territoire, de ses idéologies et de ses représentations: les migrations rurales, la néo-ruralité, en particulier bretonne et anglaise, les paysages et leurs transformations au cours de l'histoire dans la peinture occidentale, les catastrophes paysagères, comme les tempêtes qui ont ravagé la France ces dernières années. Il poursuit actuellement son exploration de l'homme territorialisé jusqu'à l'«homme sans territoire». Dans cet ouvrage, c'est la mobilité des choses qu'il met en scène, avec la charge identitaire dont les investissent les hommes d'aujourd'hui, ces choses qui ne cessent de changer de statut à mesure qu'on les change de place et qu'on cherche à leur en assigner une, qu'on ne trouve pas toujours.

Avis des lecteurs

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