Thémoé

Thémoé

Printemps 2010, Thémoé a vingt ans. Il quitte précipitamment Paris pour passer quelques mois en Allemagne. Dans la pénombre de Leipzig, les médecins lui découvrent une maladie qu'il n'aurait pas soupçonnée, de celles dont on ne revient pas.

Au même moment, un nuage de cendre paralyse l'Europe. Thémoé saisit cette perche de liberté tendue par le destin. Il fera un dernier voyage. Le plus beau. Finis les avions qui vous jettent de ville en ville, Thémoé voyage sur le sol ou sur l'eau, retrouve à nouveau les distances, nie les destinations, se laisse porter par les rencontres et les paysages. De Leipzig à l'Amérique, en passant par le Sénégal et Rio de Janeiro, il traverse l'Égypte et sa révolution en demi-teinte, voit la Grèce en pleine crise, et fait de nouveaux paris.

Terrifié à l'idée que son corps vacille, Thémoé ne s'arrête pas, électrisé par l'urgence de vivre, de voir le plus beau avant qu'il ne soit trop tard - avant qu'il ne soit contraint de se reposer, pour de bon.

Tous les thèmes traités dans ce roman : la recherche de soi, l'amitié, la filiation, le sont avec une finesse d'observation remarquable. L'auteur inscrit son personnage principal dans une double temporalité : celle de la maladie qui progresse rapidement et celle de son voyage, très lent. Un roman coloré, court, vif, un style d'une beauté immédiate, qui rappelle celui du récit Sur la route.

Au-delà d'une simple invitation au voyage, Julia Malye offre une image précise et singulière du monde actuel et affirme, dans ce second roman rapide et dense, son talent incontestable de jeune écrivain.

À propos de son précédent roman, La Fiancée de Tocqueville :

Un roman documenté, charpenté, de belle facture. Le Figaro littéraire Un très joli premier roman. Elle