Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 159 pages
Poids : 210 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-336-00351-1
EAN : 9782336003511
Thomas W. Evans, 1823-1897
le dentiste de Napoléon III
Quatrième de couverture
Thomas W. Evans
(1823 - 1897)
Le dentiste de Napoléon III
En 2011, ont été fêtés les 250 ans de la mort de Pierre Fauchard (1761) qui est considéré par beaucoup, en raison de son livre paru en 1728, comme le père de la chirurgie dentaire moderne. Les célébrations autour de cet événement ont occulté, pour la plupart, d'illustres praticiens qui ont oeuvré depuis pour la plus grande gloire de la chirurgie dentaire telle que nous la connaissons aujourd'hui. Ainsi en est-il de Thomas W. Evans, dentiste personnel de Napoléon III, dont le centenaire de la disparition n'a pas été commémoré dans notre pays.
Pourtant, le parcours de ce dentiste américain est bien extraordinaire : professionnel averti au sommet de son art et de sa science unanimement reconnu au point de soigner toutes les têtes couronnées européennes, à commencer par la famille impériale française ; ambassadeur de l'Empereur missionné aux États-Unis en pleine guerre civile (1864) afin de jauger les forces en présence et dont le rôle s'est révélé si prépondérant qu'il a dissuadé Napoléon III, puis les Anglais, d'intervenir en faveur du Sud, évitant ainsi une guerre mondiale ; intime de la famille impériale qui lui faisait ses confidences amicales, au point de sauver l'Impératrice de la vindicte populaire (1870) et de l'amener saine et sauve, au péril de sa propre vie, à Deauville, pour embarquer vers l'Angleterre, puis d'être chargé de l'identification médico-légale du Prince impérial tué au cours d'une embuscade zouloue (1879) ; altruiste jusqu'à léguer son immense fortune à l'université de Pennsylvanie pour créer une école dentaire toujours pérenne de nos jours.
Henri Lamendin retrace, dans un opus palpitant, en se référant aux plus grands auteurs, la vie effrénée et exceptionnelle de ce dentiste hors du commun, dernier dentiste à la Cour de France, qui mérite amplement l'hommage qui lui est (enfin) rendu ici.