Né à Rennes (France) le 11 Mars 1876, Georges Marçais est issu d'une famille d'artistes et d'hommes de lettres. Il entame sa formation à l'Ecole des Beaux arts de Paris et devient peintre et écrivain avant de découvrir, en 1902, l'art musulman lors d'un voyage à Tlemcen où son frère William est professeur à la Médersa. Il écrit alors: "De Tlemcen, je n'aimais pas seulement la couleur et les grands paysages classiques, mais aussi les vénérables et splendides monuments témoins de ses fastes anciens. Ainsi naquit mon désir d'initiation à l'art musulman, qui ne peut se comprendre qu'en remontant à ses sources, et je me mis à préparer une licence d'histoire en même temps qu'à apprendre l'arabe."
En 1903, il écrit en collaboration avec son frère William un ouvrage sur les monuments arabes de Tlemcen.
Après des études d'histoire et d'arabe, devenu professeur à la Médersa de Constantine, il prépare une thèse demeurée célèbre "Les Arabes en Berbérie du XIe au XIVe siècle", qu'il soutiendra à la Sorbonne (Paris). Il développe sa recherche sur le monde musulman maghrébin avant d'occuper en 1919 la première chaire d'archéologie musulmane à la Faculté de lettres d'Alger. Dès lors, par ses recherches et ses publications, il devient l'un des meilleurs connaisseurs de l'histoire et de l'art médiéval maghrébin.
En 1929, Georges Marçais, devient Directeur du Musée des Antiquités et d'Arts musulmans et enrichit les collections par d'importantes acquisitions.
En 1931, il est correspondant de l'Académie des inscriptions et Belles-lettres puis en 1935 Directeur de l'Institut d'études orientales d'Alger.
En 1952, le Grand prix littéraire de l'Algérie lui est décerné.
Georges Marçais meurt à Paris le 20 Mai 1962.