Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 79 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 13cm X 20cm
EAN : 9782951662735
Tsing
Quatrième de couverture
David Albahari est sans doute l'un des meilleurs représentants du postmodernisme dans la littérature de l'ex-Yougoslavie. Né à ... en 1948, il a vécu à Zemun, près de Belgrade. Il vit depuis 1994 à Calgary, au nordouest du Canada.
Outre Tsing,
Albahari a publié huit romans, ainsi que huit recueils de nouvelles, dont Description de la mort (prix Ivo ... 1983, à paraître aux éditions Est-Ouest Internationales). Ses livres ont été traduits en allemand, en anglais, en hébreu et en italien. Quelques nouvelles sont parues en France dans les revues Est-Ouest Internationale, Lettre internationale, Les Nouveaux Cahiers, Levant et Méditerranéennes.
« Le Monde des livres » a considéré son «Essai» comme étant l'une des meilleures nouvelles de l'année 1985.
Traducteur de littératures américaine, anglaise et australienne, il a traduit des pièces de théâtre de Sarn Shepard, Sarah Kane, Caryl Churchill et Jason Sherman.
David Albahari a traduit en serbe des auteurs tels que Atwood, Bellow, Naipaul, Pynchon, Nabokov, Singer, Updike...
Son roman Goetz et Meyer, un des romans étrangers les plus marquants de l'année 2002, est paru chez Gallimard.
«L'Appât,
chez Gallimard en 1999, a été couronné de succès. II a obtenu, en 1996, le plus important prix littéraire yougoslave, attribué par l'hebdomadaire belgradois NIN, et le Prix Balkanica décerné par des éditeurs de l'ensemble des pays balkaniques. »
« Le Monde des livres »
« ... On utilise un langage limité pour dire une réalité illimitée. »
Libération
« Monsieur Albahari (...) nous rapellent les métafictions de Robert Coover et de Danilo ...».
The New York Times Book Review
Tsing
de David Albahari.
«Alors j'ai su pourquoi je n'arriverais jamais à établir de véritables rapports avec l'Amérique : je reconnaissais tout, comme si l'on répétait des scènes déjà vues au cinéma. La serveuse ressemblait à celle d'un film avec Jack Nicholson ; la bourgade où j'avais séjourné pendant quelques mois m'était déjà apparue des dizaines de fois sur l'écran ; à vrai dire, je marchais parmi des décors, j'assistais à d'innombrables reprises d'extraits de films, bons ou tombés dans l'oubli, de séries télévisées. Pas un seul instant ne m'appartenait en propre. J'étais la copie d'une copie, au mieux un reflet dans un miroir, un être irréel perdu dans l'océan d'une réalité imaginaire... »