Tu rendras un grand service à l'Angleterre

Tu rendras un grand service à l'Angleterre

Ce livre raconte l'histoire d'une des évasions les plus improbables de la Seconde Guerre mondiale et d'un échec du MI5.

Il met en scène Jacques de Duve, un patriote belge, issu d'une vieille famille allemande du Hanovre (von Duve) et deux officiers allemands, dont l'un était son oncle maternel et l'autre, le responsable de l'Abwehr (service de renseignements de l'armée allemande) d'Anvers. Les deux officiers, opposants au nazisme, ont aidé Jacques de Duve à rejoindre l'Angleterre. Son épouse l'y attendait, elle était devenue une proche collaboratrice de Paul-Henri Spaak, ministre des Affaires étrangères du gouvernement belge en exil à Londres. Avant le départ de Jacques de Duve, son oncle lui a remis des renseignements militaires d'une importance exceptionnelle pour les Alliés.

« Jacques de Duve, après deux tentatives infructueuses d'évasion au début de la Seconde Guerre mondiale, s'embarqua volontairement dans une aventure rocambolesque qui faillit le broyer et devint le héros tragique d'une histoire d'espionnage hors du commun. Voulant rejoindre à Londres son épouse Beatrix, qui était Anglaise, et se rendre utile aux Alliés, Jacques confia son destin à deux Allemands antinazis, son oncle maternel, un officier de réserve qui travaillait pour l'Organisation Todt, et à un ami de ce dernier, un officier responsable de l'Abwehr d'Anvers. Les ingrédients étaient réunis pour transformer son périple en une odyssée dramatique.
Afin de comprendre et retracer ce parcours atypique, l'auteur s'est attelé à un travail d'historien qui consiste d'abord à rassembler de très nombreuses sources. Il avait à sa disposition des souvenirs de famille mais il fouilla également dans les archives publiques belges et britanniques. Cette recherche lui a permis de reconstituer avec minutie et émotion, avec patience et passion, le périple captivant et poignant de Jacques de Duve, que le lecteur suit pas à pas. »
Marie-Pierre d'Udekem d'Acoz, historienne, auteur de la préface

« D'un point de vue strictement objectif, force est de constater que l'intéressé s'est vu décerner après guerre la Croix des évadés. Et nul ne peut en tout cas remettre en cause une vérité judiciaire définitive : Jacques de Duve a fait l'objet d'une décision judiciaire définitive de non-lieu. Prétendre autre chose serait commettre une grave injustice. »
Patrick de le Court, Premier avocat général h^re, auteur de la postface