Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 248 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-37856-138-3
EAN : 9782378561383
Un jour d'octobre à Santiago
Les libraires en parlent
Carmen Castillo, connue en France pour ses films documentaires, fut membre du MIR, un groupe révolutionnaire qui, après le coup d'état de Pinochet (Septembre 1973) au Chili fut, inlassablement pourchassé par les tortionnaires de la DINA (police politique de la junte militaire au pouvoir). Les éditions Verdier rééditent en un seul volume les deux récits de Carmen Castillo qui reviennent sur ses années de militantisme, de clandestinité et d'exil... à la fois poignants et lucides, ces récits sont l'occasion pour l'auteur de revenir sur les paradoxes de l'engagement militant, sa fidélité à ceux qui ont disparus mais aussi sur les effets de la normalisation démocratique...
Quatrième de couverture
Chili, octobre 1974.
Les forces armées du gouvernement de Pinochet encerclent la maison d'un jeune couple : Miguel Enríquez et Carmen Castillo. Tous deux vivent dans la clandestinité ; il est l'un des responsables de la résistance et le dirigeant du Mouvement de la gauche révolutionnaire (MIR) ; elle, professeure d'histoire, a travaillé auprès de Salvador Allende avant le coup d'État et s'implique, depuis, au sein des réseaux de lutte contre la dictature militaire. L'affrontement tourne au drame.
Treize ans plus tard, alors qu'elle est exilée en France, la militante est autorisée à séjourner dans son pays natal.
Mais ce pays, elle ne le reconnaît plus : partout, elle ne voit que le sourire satisfait des vainqueurs. Tout avait pourtant débuté dans la joie populaire : la redistribution des terres, la nationalisation de grandes industries, l'augmentation des salaires... Bref, les humbles enfin comptés.
En deux récits, ici rassemblés, la cinéaste Carmen Castillo nous fait traverser ces années de combat, d'élans et de fracas. La politique et l'intimité se fondent en une même langue, délicate et habitée. Ces pages, signées contre l'oubli, sont un appel à refuser, en tout lieu, le cours des choses.
L'Histoire n'est qu'affaire de présent.