Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 290 pages
Poids : 1110 g
Dimensions : 21cm X 27cm
EAN : 9782271060365
Un soleil dans chaque image
Quatrième de couverture
Abel Gance n'a pas écrit ses mémoires. Plusieurs éditeurs l'avaient pourtant sollicité vers la fin de sa vie, l'incitant, entre autres, à évoquer, non seulement son existence tumultueuse, mais aussi ses rapports avec les nombreuses personnalités politiques et littéraires dont il avait acquis l'amitié. En fait, c'est à autre chose que songeait l'auteur de Napoléon. Depuis longtemps, les incessants déboires rencontrés pour la mise sur pied de ses grands sujets, le manque de foi et d'enthousiasme, l'arrivisme de beaucoup, l'incitaient plutôt à composer un ouvrage vengeur sur les milieux cinématographiques rongés d'un mal qu'il dénommait le «cancerama». Dans ce but, il avait fait transcrire un certain nombre de notes inédites consignées tout au long de sa vie, qui devaient servir de base, à ce travail. Las, la vieillesse, la fatigue, la maladie eurent raison de ses efforts. C'est pour lui rendre hommage d'une autre façon, et en s'inspirant quelque peu de ces intentions, que ces «mémoires» ont été composés par un «montage» chronologique des principaux documents, utilisant aussi bien textes et lettres d'époque, comme interviews récents, pour des articles ou des émissions de radio et de télévision. Le choix des textes et leur ordonnance obéissent aux intentions de Gance et au souci de ne pas trahir sa mémoire. Le titre retenu, Un soleil dans chaque image, est tiré des propos tenus à Armand Panigel, en 1973, en préface à la présentation de Bonaparte et la Révolution à la télévision. Les chapitres - dont les intitulés sont pour la plupart tirés des textes cités - se divisent en deux parties, qui reprennent le titre auquel il songeait, dans la tristesse de ses vieux jours, pour son ouvrage vengeur : Du cinéma au cancerama. Les lettres et les propos de l'auteur, à la fin de sa vie, explicitent assez ce titre amer et désabusé pour qu'il ait paru logique de l'inclure dans le corps de ces «mémoires».