Une allée du Luxembourg

André Escoulin, en rédigeant "Homme parmi les hommes", son premier livre, nous avait proposé un certain nombre de réflexions et d'anecdotes sur sa vie professionnelle, une sorte de bréviaire sans prétention littéraire mais d'une richesse d'expérience peu commune où se profilaient l'humour, la verve, l'ironie, la sagesse, voire une certaine tendresse mêlée de nostalgie.

Avec "L'homme et la prévision", son deuxième ouvrage, il s'est attaché à nous initier aux mystères et aux subtilités de cette "science" pratiquement incontournable et qui ne cesse, quelles que soient ses manifestations, de nous harceler dans notre vie quotidienne.

Aujourd'hui, dans son imaginaire, il nous convie à une promenade intime dans Une allée du luxembourg et dans d'autres chemins, moins romantiques il est vrai mais tout aussi captivants, à la rencontre de souvenirs qui pourraient être les nôtres tant ils semblent imprégnés de vérité, de joie, d'amertume, de tourment, d'amour.

Au travers de cette "chronique" des années 40, tout un peuple d'ombres nous entoure, nous submerge, telle une coulée de lave, puis s'épanouit et nous laisse, enfants perdus au coeur d'une éclaircie.

En des termes simples, refusant de s'abandonner à un lyrisme de circonstance, l'auteur nous enchante par sa recherche d'un bonheur qui ne cesse de le solliciter mais qui se refuse absolument.

G.D.