Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 184 pages
Poids : 265 g
Dimensions : 14cm X 23cm
ISBN : 978-2-02-093245-5
EAN : 9782020932455
Les libraires en parlent
Un dernier mot du maitre Jonquet qui tente de nous faire croire qu'il est encore parmi nous... Chapeau bas l'artiste, l'immortalité existe chez les vampires comme en littérature.
Il y a sûrement quelque chose d'un peu absurde dans le fait d'attribuer une note à ce roman : dans la mesure où il est - nettement - inachevé (on peut estimer qu'il manque au moins un tiers, si ce n'est une moitié du texte final), on peut difficilement juger de la pertinence du propos, de la qualité du suspense, du mystère, du traitement du sujet...
Au vu des à peine 200 pages, n'ayant pas subi de relecture ni de travail de correction approfondi, laissées par Thierry Jonquet à son éditeur juste avant son décès, j'aurais vraiment aimé connaître le fin mot de l'histoire. Car, indéniablement, et même s'il y a quelques scories inhabituelles au fil du texte, ce roman extrêmement singulier porte la marque de son auteur, et révèle qu'une fois de plus, il allait nous proposer quelque chose de nouveau, de différent, d'audacieux.
Sans doute réservé avant tout aux fans de Jonquet, "Vampires" est habité de personnages incroyables, traversé de beaux moments autant que de scènes d'une violence qui serait insoutenable si elle n'était éclairée d'un humour aussi noir que salvateur.
Ce texte inachevé et, sans doute, fatalement inabouti, ce texte est un document, surtout pour ceux qui considèrent l'œuvre de Thierry comme l'une des plus importantes du polar français. Une sorte de cadeau aussi, même s'il est un peu frustrant.
Quatrième de couverture
Quand un immigré roumain découvre au fond d'un hangar un quidam empalé sur un pieu de bois, le visage tordu de souffrance ante mortem et les entrailles broyées, dans la meilleure tradition des victimes de Vlad Tepes alias Dracula, resurgissent, du fond de l'Histoire, des terreurs ancestrales.
Et si les vampires n'étaient pas morts ?
La famille Radescu, ces sans-âge au teint blafard, ces noctambules habitants de Belleville, n'ont pas la vie facile. Tuer le temps ne va pas de soi quand celui-ci renaît chaque jour, pour ainsi dire éternellement. Qui s'est jamais intéressé au sort de ces humains sur qui le temps n'a pas de prise ? De ces humains interdits de soleil et alourdis de désirs inassouvis ?
Réintégrer la communauté humaine, en finir avec l'éternité, c'est le but qu'ils se fixent pour tenter d'échapper à cette existence désespérante.