Rayon Poésie
Vent fou me frappe : poèmes

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 102 pages
Poids : 200 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-85792-197-4
EAN : 9782857921974

Vent fou me frappe

poèmes


Collection(s) | Paul Froment
Paru le
Broché 102 pages

Quatrième de couverture

L'éclair est nécessaire à la nuit.
Assez !
Derrière la montagne, il y a une montagne.
Assez !
La volonté d'un homme n'arrête pas la pluie.
Assez !
Le vent du soir se lève toujours le soir.
Assez !
Qui n'a pas d'ancêtres n'a pas de parole.
Assez !
Une parole sans détours ne se détourne pas.
Assez !
Un fruit mûr n'est pas éternel. Une parole mûre révèle l'éternité,
Assez !
La terre est patiente. La mort n'a pas d'héritier.
Assez eh ! Assez !

Depuis Cycle d'un ciel bleu, son premier livre, Gabriel Mwènè Okoundji chemine avec rigueur sur les sentiers d'une voie importante et authentique en poésie. Il est aujourd'hui une figure marquante de la nouvelle génération de poètes africains.

L'auteur a été traduit en occitan, finnois, basque... et collabore à différentes revues. Il participe, par ailleurs, à des expériences artistiques avec des peintres, des photographes, des comédiens et des musiciens.

Il a obtenu le prix Poésyvelines 2008 pour son ouvrage Prière aux ancêtres, ainsi que le prix « Coup de coeur 2008 » de l'académie Charles Cros, pour Souffle de l'horizon tégué, destinée d'une parole humaine.

Gabriel Mwènè Okoundji est né en terre Tégué. Cette terre qui a fait de lui un obstiné de la quête poétique qu'il mène, loin de ses racines, comme une difficile mais nécessaire conquête d'un don. Un long cheminement dans l'intervalle entre le mot et la mémoire. C'est une poésie qui cherche à nommer, à dire, à traduire pour le compte de tout mortel l'essentiel du signe logé dans la coquille de l'énigme existentielle.

J'avais tant espéré lire ce livre un jour à Ndzama, surtout le passage qui lui est consacré. Elle n'aurait rien compris de ma démarche. Ndzama ne savait ni lire ni écrire et n 'avait pas la clé du mystère de la langue française. C'était juste pour moi. Enfin, pour elle qui savait que je suis son fils et pour moi qui sais que c'est d'elle que je détiens ma parcelle d'existence.

cette ombre qui m'encercle
au grand tournant de mon chemin
possède la légende d'une pierre tombée du ciel

puisque tu danses dans la danse des pleurs
ne pleure pas
ô ma pauvre blessure !

Avis des lecteurs

Du même auteur : Gabriel Okoundji

L'âme blessée d'un éléphant noir

Prières aux ancêtres

Voix éclatées (de 14 à 18)

Comme une soif d'être homme, encore : anthologie poétique

L'âme blessée d'un éléphant noir

Peau d'âme

Second poème

Bono, le guetteur de signes