Rayon Récits de vie
Vie d'une pied-noir avec un indigène : carnets d'Algérie, 1919-1962 : mourir chambre 58

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 216 pages
Poids : 290 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 978-2-915293-93-7
EAN : 9782915293937

Vie d'une pied-noir avec un indigène

carnets d'Algérie, 1919-1962
mourir chambre 58


Collection(s) | Visage
Paru le
Broché 216 pages

Quatrième de couverture

Comme l'a écrit Albert Camus dans Noces - dont l'héroïne de ces pages évoque cette grande figure d'humanité dans un de ses échanges épistolaires avec Paulette Roblès - « Comment faire comprendre pourtant que ces images de la mort ne se séparent jamais de la vie ? »

Mais tel que le dénonce son fils Jean-Philippe : la vie ou la fin de vie ne peut admettre, tolérer, banaliser ni l'injustice et ni l'incurie de quelques médecins passant aux pertes et profits dans la morgue de leur statut, les volontés écrites de la malade Gisèle Nottelet. L'ignominie de sa souffrance nous devient insupportable et ces enfants accourus pour la soutenir, l'aider de leur amour nous brisent encore plus l'âme sur notre vérité d'humanité. Ce livre nous fait découvrir cruellement la fin de parcours de Gisèle mais aussi sa naissance, son enfance, son adolescence au sein d'une famille pauvre dans une Algérie colonialiste. Nous vivons grâce à son journal que son fils nous fait appréhender dans cet ouvrage, sa rencontre, son amour et sa volonté d'unir sa vie avec un Indigène. Cet Indigène fils d'une famille d'élite kabyle catholique dont le grand-père fut un avocat et homme politique incontournable dans les premières années de la tragédie algérienne. Et son époux Salah, Henri, cet Indigène mort d'un crime jamais jugé.

Il faut lire la passionnante histoire de cette Pied-noir, rare européenne à choisir d'épouser un Indigène et qui nous offrira malgré a bêtise cruelle, une histoire d'un romantisme et d'un romanesque à limiter.

Biographie

L'auteur a consacré quatre ouvrages à sa famille paternelle. Il a rendu hommage à la mémoire de son père assassiné et dont il a dénoncé les auteurs de ce crime inexpiable. Il a défendu l'action politique de son grand-père en Algérie. Ici, le fils adopte fièrement le patronyme de sa mère dont il décrit la vie de Pied-noir mariée à un Indigène, faite de combats contre le racisme. Médecin, le réquisitoire accablant qu'il prononce contre les conditions de la fin de vie dans un hôpital est sans appel.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Jean-Philippe Ould Aoudia

OAS : archives inédites : révélations

La nostalgie de l'Algérie française et l'OAS

Alger 1957 : la ferme des disparus

Un enlèvement en Kabylie : 13 septembre 1956

L'assassinat de Château-Royal : Alger, 15 mars 1962

Un élu dans la guerre d'Algérie : droiture et forfaiture