Rayon Métiers et techniques du cinéma
Vittorio De Sica : les chemins du réalisme

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 244 pages
Poids : 512 g
Dimensions : 16cm X 22cm
ISBN : 979-10-97309-75-6
EAN : 9791097309756

Vittorio De Sica

les chemins du réalisme


Collection(s) | Raccords
Paru le
Broché 244 pages
préface de Roberto Ando
postface de Robert Badinter
Tout public

Quatrième de couverture

Dans une carrière particulièrement féconde - une trentaine de films comme metteur en scène, plus d'une centaine comme acteur -, Vittorio De Sica a signé quelques oeuvres qui comptent parmi les classiques de l'histoire du cinéma. Homme de spectacle, il est l'une des personnalités les plus représentatives de l'évolution du cinéma italien des années 1930 aux années 1970, ayant traversé les contradictions, les enthousiasmes, les abandons et les sursauts de créativité qui ont caractérisé une époque tourmentée. Venu du théâtre, De Sica aborde le cinéma comme comédien au début des années 1930 avant de passer à la réalisation en 1939. Au lendemain de la guerre, dans le contexte du néoréalisme, il livre quatre productions qui l'imposent comme une figure majeure du cinéma transalpin : Sciuscià, Le Voleur de bicyclette, Miracle à Milan, Umberto D. Par la suite, il enchaîne les chefs-d'oeuvre (Station Terminus, L'Or de Naples, La ciociara, Le Jugement dernier, Le Jardin des Finzi-Contini, Une brève vacance) tout en menant une grande carrière d'acteur (Madame de... de Max Ophüls, Le Général Della Rovere de Roberto Rossellini, sans compter les comédies signées Alessandro Blasetti, Luigi Comencini, Dino Risi, Mario Monicelli). Ce livre, richement illustré, raconte la vie et la carrière d'un géant du septième art, tout en lui restituant au plus vif son visage, sa silhouette, sa sympathie naturelle, son charme et son humanisme.

Biographie

Critique, universitaire et historien du cinéma, Jean A. Gili est spécialiste du cinéma italien, auquel il a consacré plus de quinze ouvrages, depuis Francesco Rosi. Cinéma et pouvoir (Editions du Cerf, 1977) jusqu'à Mario Soldati. Cinéaste malgré lui (Rouge Profond, 2022). Pour Ettore Scola, préfaçant l'un de ses livres, il est, « parmi les spécialistes étrangers du cinéma italien, sûrement l'un des plus pointus, les mieux informés et les moins ennuyeux. » En 1984, il a cofondé l'Association française de recherches sur l'histoire du cinéma (AFRHC), qui édite la revue 1895. Il a aussi collaboré à des documentaires télé, entre autres, Mauro Bolognini au-delà du style (1992), La Comédie italienne de Toto à Roberto Benigni (1999), Olmi l'authentique (2008), Scola le satiriste (2009), Trintignant l'Italien (2012), Cinéma Jacques Perrin (2014), Le Monde de Sorrentino (2018), Valerio Zurlini, peintre des sentiments (2023).

Avis des lecteurs

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