Vivre pour écrire

Anouar Benmalek est né en 1956 à Casablanca d'un père algérien et d'une mère marocaine. De formation scientifique (docteur en mathématiques), il est aujourd'hui considéré comme un écrivain majeur à la plume incisive et au talent universel.

Dans Vivre pour écrire il nous parle du métier d'écrivain, de ce que l'écriture signifie comme engagement, de l'importance de l'esprit critique face à la pensée dominante - en particulier lorsqu'il s'agit de la société algérienne avec ses pressions de toutes sortes (religieuses, intégristes, nationalistes, étatiques...). Il s'indigne et s'émerveille aussi, se souvient, révèle et raconte sa vie, revenant toujours à ses prolongements naturels que sont l'écriture et la littérature.

Membre fondateur du Comité algérien contre la torture, il est à l'origine de la nouvelle publication du Cahier noir, où sont dénoncées les exactions du pouvoir lors des émeutes de 1988. Ce passé, ainsi que les terribles années de terrorisme qui ont suivi, fait partie de son présent d'intellectuel et irrigue d'une manière profonde pratiquement tous ses livres et l'ensemble de sa réflexion.

Anouar Benmalek a obtenu entre autres le prix Rachid Mimouni pour Les Amants désunis et les prix RFO, RTBF, BeurFM-Méditerranée et Millepages pour L'Enfant du peuple ancien.

Son oeuvre a été unanimement saluée par la critique.

L'Express : « Un Faulkner méditerranéen. »

Le Monde : « Un art de visionnaire. »

Mohamed Dib : « Au niveau d'un Joseph Conrad. »

Le Magazine littéraire : « Un imaginaire romanesque exceptionnel. »

La Libre Belgique : « Un des écrivains essentiels. »

Harvard Review : « Benmalek reprend là où Camus s'est arrêté. »

Page : « Une écriture tour à tour crue et lyrique. »

La Dépêche du Midi « Cet homme parle de l'amour comme personne. »