Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 163 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 17cm X 24cm
EAN : 9789076526140
Yémen, événements vécus
médecine coopérative française sur fond de révolution
Quatrième de couverture
En 1946, après un remplacement aux mines de Jerada, la famille est en attente à Tanger quand son père se voit proposer par le ministère français des Relations Culturelles, la direction d'un Hôpital Français à Sana'a, au Yémen. L'appel du Moyen-Orient ne laisse guère indifférent...
Tanger, Marseille, le canal de Suez, Djibouti, Aden, Taïs, Hodeïdah, le Tihama et, enfin, Sana'a où le Dr. Fevrier est présenté à l'Imam Yahya, un de ses futurs patients. La succession au poste n'est guère facile mais la vie familiale s'organise bien. L'auteur et ses deux frères, Lucien et Pierre, découvrent les mœurs yéménites et parcourent la région. Soudain, une réalité s'impose, le médecin, le père, est atteint d'entérite. Hélas, un drame couve. Des médicaments sont délibérément rationnés par l'hôpital. Pierre Fevrier succombe cinq mois après son arrivée à Sana'a. Juste le temps d'être apprécié de ses patients. L'Imam Yahya rendra personnellement hommage au «docteur français» dont la tombe est à flanc de colline, à la sortie de la ville. Son passage ne sera jamais oublié des sana'aiens.
Bloqués à Sana'a, l'auteur et sa famille sont soutenus par Alphonse Lippmann, ancien collaborateur d'Henry de Monfreid. L'Imam Yahya est assassiné. Des troubles éclatent. La Révolution s'ensuit provoquant le siège, puis, le pillage de la ville. Terribles expériences.
Rentrée en France en juillet 1948, la jeune femme ne cessera de repenser à Sana'a et à la tombe de son père, là-bas, au Yémen. Ce nom si facile à prononcer. Ce pays si attachant mais si lointain. Et si longtemps interdit...
En 1981, enfin, un Airbus d'Air France la dépose sur le sol yéménite. Tout à la fois émue et curieuse, craintive et observatrice. Parfois plus rien n'existe, parfois rien n'a changé. Seul le temps se glisse entre le Yémen féodal et celui d'aujourd'hui.
Au moment de quitter une seconde fois son cher Yémen, l'auteur chargea le vent du désert de colporter un hommage à ces médecins français qui parcourent le monde afin de soigner les peuples isolés.